Un spectre hante les puissances occidentales : la terreur biologique. Cette peinture des « tempêtes microbiennes » traduit une amplification considérable de l’idée de sécurité sanitaire. Quelles sont les origines de cette logique du pire? Quels en sont les enjeux lorsqu’elle s’applique à la défense contre les menaces microbiennes? Patrick Zylberman en dégage trois grands axes : le rôle heuristique de la fiction pour la conception et le test des procédures de gestion des crises; la logique du pire comme régime de rationalité de la crise microbienne; l’organisation du corps civique.