À travers l’étude des pratiques et des représentations alimentaires de citadins, il montre l’insuffisance d’une analyse de ces changements en termes d’occidentalisation, d’uniformisation, de "transition" ou de convergence vers un modèle qui se généraliserait. Menées dans les villes des Suds, les enquêtes révèlent que les citadins inventent de nouvelles formes d’alimentation à partir d’une multiplicité de références locales et/ou exogènes.
Les auteurs invitent le lecteur à porter un regard sur l’alimentation citadine des Suds, loin des idées reçues sur la pauvreté, la santé ou encore la responsabilité individuelle des mangeurs.