Ce livre, ce journal, est tenu par une femme abandonnée par l’homme qu’elle aimait, son mari, le père de ses enfants. Avec autodérision, légèreté, elle décrit une vie à l’arrêt, suspendue, à Paris. La paresse, des activités dérisoires, la tendresse des rapports avec ses filles, quelques relations amicales ou sexuelles, n’entament pas la solitude profonde où la laisse cette séparation. La nostalgie du couple, du foyer familial y est très présente et y revient par vague puis s’estompe peu à peu pour bâtir autre chose…