Cacher sa peur, déménager à la hâte, l’enfant née à Beyrouth pendant la guerre civile y est habituée.
Son père, poète qui n’est d’aucune faction, n’a à lui offrir que des paradis de verdure, son angoisse, sa lucidité et son silence.
L’année de ses douze ans, la famille s’exile sans lui à Paris. Adolescente puis adulte, ne se sentant non plus d’aucun groupe, elle continuera de se réfugier auprès de ses chères mauvaises herbes.
Dans ce premier roman, Dima Abdallah rend un compte bouleversant de sa bataille permanente avec la mémoire d’une enfance en ruine.