Il existe des indices en faveur de la thèse selon laquelle le droit international face aux pandémies s’organise selon la logique d’un "système de sécurité sanitaire collective". Pour autant, on ne peut ignorer le caractère largement imparfait du résultat, sans doute lié au fait que le droit international pertinent n’est pour l’heure qu’un agglomérat de fragments aux antipodes d’un édifice juridique apte à appréhender efficacement le phénomène.