"Balayer les vieilleries est la passionnante aventure qu’inaugure le bel aujourd’hui", annonce l’auteur du Traité de savoir-vivre à l’usage des jeunes générations, paru quelques mois avant Mai 68 et traduit dans une douzaine de langues. Intransigeant, il dénonce la réduction de l’être humain à un objet économique. Il oppose l’expérience du vivre ensemble, la jouissance créatrice, la restauration des terres nourricières, il plaide pour les assemblées populaires.
"Nous sommes à la fois la base et le sommet. Nous sommes le bas qui dépasse le haut. Les Etats n’ont pour eux que la pesanteur imbécile du pouvoir qui s’effondre. Nous avons la légèreté de la vie qui renaît. C’est ici, maintenant, que tout se joue."