Sous l’influence des organisations internationales, l’existence d’une "criminalité environnementale" est désormais visible. Elle prend la forme du trafic d’espèces sauvages protégées, du déversement illicite de déchets toxiques ou de la contrebande de ressources naturelles. Mafias et autres réseaux clandestins en seraient les principaux acteurs et bénéficiaires. Et si ces représentations étaient trompeuses ? Contre le juridisme, ce livre clair et accessible soutient que la focalisation sur les infractions patentées sert commodément d’alibi au saccage légal du vivant. Aberration ou distorsion, la criminalité environnementale ?