Nuit du 10 janvier 2002. Élodie Kulik, 24 ans, rentre chez elle après un dîner. Au matin, on retrouve sa voiture puis son corps. Elle a été violée, assassinée. C'est le début d'une affaire criminelle hors norme : 19 ans d'enquête et d'instruction pour les gendarmes et juges qui se succèdent. Elle marquera l'histoire judiciaire en modifiant la loi sur le fichier des empreintes génétiques. Elle sera la première affaire en France à être résolue par la technique de l'ADN par parentèle, qu'elle fera inscrire dans les textes de loi. C'est aussi le récit intense du combat pour la vérité de Jacky Kulik, son père : "Il y a plus de vingt ans que je me bats […], j'aimerais bien maintenant pouvoir me reposer."