Le récit d’un souvenir de Blandine Rinkel l’entraîne dans une réflexion autour de la question du consentement et sur la notion d’"abus gris".

Dans ce texte court et ambivalent, Blandine Rinkel raconte un souvenir de ses 20 ans. Un épisode "gris" et trouble, à la frontière du consentement, où elle s’est sentie abusée, à la fois par l’œil d’un photographe et par le sien, celui d’une jeune fille qui a intégré le mépris de soi. Cette réminiscence, accompagnée par une discussion avec Arthur Teboul, entraîne une réflexion nécessaire et résolument contemporaine sur les questions du consentement, du désir et de la confiance en soi.
"Entre l’abus criminel et le consentement net, il y a un monde gris, inconfortable et trouble, dont nous avons parfois peur de parler, parce que nous croyons y avoir notre part de responsabilité."