1er septembre 1939. Jeanne, internée après la perte de son nouveau-né, fait partie du convoi des "fous" qui ont quitté l’asile de Ville-Évrard en région parisienne. La déclaration de guerre a provoqué ce transfert en urgence vers la Lozère. Là, dans le château de Saint-Alban, un nouvel univers s’ouvre à Jeanne et d’autres malades : pas de trousseau de clé, pas d’enfermement. Et la liberté d’œuvrer selon leurs désirs et capacités au sein d’une communauté atypique. Une nouvelle voie de soins s’y dessine grâce à une audacieuse équipe de psychiatres bientôt rejointe par le catalan Tosquelles qui a fui l’Espagne franquiste. Les portes du château s’ouvriront secrètement aux Résistants et aux juifs.