Le racisme aurait-il deux têtes ? Celle de la violence explicite, brutale, des morts et des agressions qui s’accumulent, et celle d’une violence banale, plus taiseuse, qui se niche dans les relations quotidiennes et entrave la construction de son identité. Dans cet essai, Douce Dibondo fait le constat d’un silence autour de cette blessure cachée qu’est la charge raciale et manie une langue vive, mêlant psychanalyse, art et témoignages, pour en montrer tout l’impact.