Militante, femme politique, c’est en tant qu’avocate que Gisèle Halimi a mené ses plus grandes batailles. En 1961, elle dénonce l’emploi de la torture en Algérie. En 1972, elle pose la question de la liberté à disposer de son corps. En 1978, elle fait le procès du viol. En 2000 elle fait triompher la loi sur la parité au terme d’un long combat.
Pour transformer ses luttes en victoires, Halimi est devenue stratège. Elle a fait des tribunaux des tribunes, s’est adressée à l’opinion au-dessus de la tête des juges afin d’infléchir la loi. Son histoire est celle d’une rebelle, d’une enfant qui n’a peut-être jamais guéri de ses humiliations et qui s’est dressée toute sa vie contre les inégalités.