Depuis les années 2000 qui ont vu l’éclosion des "printemps arabes" et le soulèvement des populations réclamant plus de droits et de justice, le constat est désormais établi que les peuples musulmans appellent de leurs vœux plus de démocratie. Ils veulent se rendre maîtres de leur propre destin.
Reste la question fondamentale de la foi, c’est-à-dire du domaine intangible du sacré. Sur ce point aussi, car l’avenir des pays musulmans en dépend, il est nécessaire d’opérer un renversement de pensée pour "faire passer la politique avant la religion".
Cette notion d’évolution sous forme de transition, l’auteur lui donne le nom de « pacting » (nécessité du recours à la politique pour régler les conflits) et il l’étudie à l’aune de deux exemples significatifs : l’un en Tunisie considéré comme un pacte en voie en réalisation, l’autre en Égypte davantage vu pour l’heure comme "un pacte manqué".