La comédie n’a pas vocation qu’à faire rire, elle est aussi un subtil moyen d’exprimer des idées subversives. Car la censure baisse souvent la garde devant la comédie, qui peut se permettre d’attaquer tabous et interdits plus efficacement. Vue comme un pur divertissement, il est paradoxalement plus facile d’y glisser des idées critiques. Mais en retour, les comédies accèdent rarement à la légitimité culturelle, comme l’attestent les palmarès des grands prix.
Un voyage dans l’histoire du cinéma à travers l’étude d’une cinquantaine de comédies transgressives situées entre 1920 et 1980, date à partir de laquelle le cinéma est moins en butte à la censure, et où la comédie cesse d’être un refuge.